Vous êtes peut-être parmi les couples qui avaient planifié leur mariage ce printemps et ont été contraints de tout annuler à cause du coronavirus. Ou encore vous êtes au nombre des familles dont les enfants n’ont pas pu célébrer la première communion ou le baptême à la date tant attendue.
Suspendus ou célébrés dans la stricte intimité de la famille, les mariages, les baptêmes et les funérailles sont à nouveau possibles, avec les messes et autres célébrations, depuis le 28 mai, date de l’annonce du Conseil fédéral sur la reprise des offices religieux dans toute la Suisse.
Néanmoins, l’heure est toujours au respect des mesures de protection contre le coronavirus. Les célébrations continuent donc à être soumises à une série de normes sanitaires requises pour contenir la pandémie.
« Nous devons rester très vigilants et continuer de protéger les personnes, particulièrement les plus vulnérables, qui participent à nos célébrations et fréquentent nos activités pastorales », écrit l’abbé Pascal Desthieux, Vicaire épiscopal à Genève
Le 17 août, le Conseil d’État du canton de Genève a promulgué de nouvelles mesures de prévention pour lutter contre la propagation du coronavirus. Elles renforcent les règles de protection pour les manifestations publiques et privées. Elles étendent aussi la collecte obligatoire des données personnelles aux manifestations privées. Sans changements majeurs par rapport aux mesures déjà en vigueur, ces dispositions concernent aussi nos célébrations.
Les messes et autres célébrations ouvertes au public sont considérées comme « manifestation publique ». Ces rassemblements sont limités à 1000 participants et doivent respecter la distanciation interpersonnelle de 1,5 mètre ou alors, si elle ne peut être respectée, prévoir le port du masque obligatoire. En outre la désinfection des mains est de rigueur.
Les mariages, baptêmes et funérailles sont considérés comme des « manifestations privées ». À Genève, les manifestations privées de plus de 100 personnes et jusqu’à 1000 personnes au maximum sont autorisées uniquement si les organisateurs peuvent garantir le respect strict du maintien de la distance de 1,5 mètre entre les personnes ou le port du masque en permanence, sans exception pendant toute la durée de l’événement.
En outre, pour toutes les manifestations privées, quel que soit le nombre de participants, les organisateurs doivent procéder à la collecte des données personnelles des participants qui comprend, en sus du nom, prénom et du domicile, un moyen de contact fiable, tel un numéro de téléphone portable où la personne peut être jointe sans délai. En toute circonstance l’hygiène des mains doit être garantie.
À la veille de la rentrée pastorale, le diocèse à mis à jour la « Foire aux questions » liée au COVID-19. N’hésitez pas à la consulter pour de plus amples informations.
Malgré toutes ces mesures, nous mettons tout en oeuvre pour poursuivre notre mission et vous accompagner au quotidien et à travers les étapes de votre vie.
Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une belle rentrée !
SD&C
août 2020