Nous voulons être une foi, une proposition. Sourions, c’est la rentrée !
Et surtout gardons le sourire. C’est prouvé l’exposition à la lumière du soleil nous rend plus joyeux. Déjà nos grand-mères nous conseillaient d’aller « prendre l’air » en cas de mauvaise humeur et elles n’avaient pas tort. Le fait de sortir, d’aller se balader, aère l’esprit et influe positivement sur notre moral. D’ailleurs, si les gens sont généralement plus gais et moins susceptibles les jours où le soleil brille, ce n’est pas un hasard.
Alors avec un si bel été notre capital bonheur est là et bien là. Ne le bradons pas. Mettons-le en valeur et offrons-le autour de nous. Car nous, nous sommes à l’abri, à l’abri des guerres, des violences et nos noms n’ont pas été écrits ce 20 juin dernier, lors de la journée mondiale des Réfugiés. Nous sommes en sécurité, en confiance (p.7).
Et surtout nous continuons d’être dans la Joie, celle partagée le 31 mai dernier sur les routes genevoises et qui nous accompagne encore aujourd’hui. Elle nous permet d’envisager cette nouvelle année pastorale avec confiance. Confiance en notre capacité à accueillir les changements à venir comme des opportunités (p.9).
Pour que l’automne à venir soit aussi beau que l’été qui s’achève, faisons ensemble le pari d’une année pastorale riche en rencontres, par monts et par vaux. Dans nos églises, sur nos parvis et même dans les salles obscures !
«J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence » (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)»
Guylaine Antille