Le dimanche qui suit le dimanche de Pâques et qui clôt l’octave pascal est parfois appelé le dimanche de Quasimodo.
Le dimanche de Quasimodo porte aussi les noms de dimanche in albis, dimanche de Saint-Thomas ou Pâques closes. Avant Vatican II, la solennité de Pâques était clôturée au dimanche suivant. Voilà pourquoi on parlait aussi de « Dimanche après Pâques ». Depuis le Concile Vatican II, on parle du 2e, 3e, 4e « Dimanche de Pâques ».
Les termes Quasimodo et in albis sont en lien avec le baptême des catéchumènes.
Au cours de la veillée pascale, lorsque les catéchumènes reçoivent le baptême, l’assemblée reprend le cri de joie de Paul : « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. » Le symbole en est le vêtement blanc qu’ils passent alors. Ils sont in albis.
Le mot Quasimodo est formé à partir des deux premiers mots latins de l’Antienne d’ouverture: Quasimodo geniti infantes. C’est-à-dire « Comme des enfants nouveau-nés… ». En ce dimanche après Pâques, les nouveaux baptisés de la Vigile pascale apparaissaient en effet sans les aubes qu’ils avaient portées toute la semaine : c’est pourquoi on appelait ce jour le dimanche in albis (sous-entendu depositis : « dimanche aux aubes déposées »).
La fête est parfois nommée « Pâques closes » puisque c’est ce jour-là que s’achève l’Octave de Pâques.
Ce Dimanche est aussi le « Dimanche de la Divine Miséricorde ». Jean-Paul II institua la Fête de la Miséricorde pour toute l’Église le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome.
L’Église invite à porter notre attention vers le mystère de la Miséricorde au début du temps pascal. Cette invitation reprend la demande même de Jésus à sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise morte en 1938 à l’âge de 33 ans. Le 10 janvier 1934, au cœur d’une retraite, Jésus dit à sœur Faustine : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde. »
Jean-Paul II institua la Fête de la Miséricorde pour toute l’Église le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome, à la date révélée à la sœur Faustine.
Pour le grand public, Quasimodo est le nom du héros de Notre-Dame de Paris, roman de Victor Hugo. Le romancier explique les deux raisons pour lesquelles Claude Frollo, prêtre archidiacre de la cathédrale de Paris, qui l’a recueilli lui donna ce nom : « Il baptisa son enfant adoptif, et le nomma Quasimodo, soit qu’il voulût marquer par là le jour où il l’avait trouvé, soit qu’il voulût caractériser par ce nom à quel point la pauvre petite créature était incomplète et à peine ébauchée. Quasimodo était, borgne et bossu et donc un « à peu près » ou ou un quasi modo.
SD&C – ECR, avril 2024