Ce dimanche nous célébrons la fête du Christ Roi.
Elle a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ.
Avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile du Vatican II, elle n’est plus le dernier dimanche d’octobre, mais le dernier dimanche de l’année liturgique : elle devient ainsi comme le couronnement de l’année liturgique. Elle porte le titre de Solennité du Christ Roi de l’Univers.
Ce dernier dimanche du temps liturgique, nous donne l’occasion de parcourir l’année écoulée afin de nous demander dans quelle mesure le Christ a « régné » dans nos vies. La fête du Christ-Roi ouvre aussi à l’entrée prochaine en l’Avent, où nous nous préparons à accueillir le Messie, Dieu fait homme, sous les traits d’un petit enfant.
Que signifie cette fête ?
Reconnaitre la royauté du Christ, c’est accepter de le suivre.
A l’occasion de cette fête l’abbé Alain René Arbez, nous propose un poème qui reprend l’idée de la synodalité:, »marcher ».
« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien : ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde. Et que tu marches humblement avec ton Seigneur ! » (Michée 6,8)
En Ta présence, je marcherai.
Je marcherai, qu’il pleuve ou qu’il vente,
et délaissant le brouillard, le chemin se fera horizon.
Au rythme de mon pas, les déserts de mon cœur refleuriront,
et Ton eau vive aura raison de mes soifs.
Je marcherai
et je laisserai derrière moi les rêves sans lendemain.
Ma route sera peuplée de visages
et mon chemin se fera rencontre.
Dans la lumière de Ton jour qui se lève, je serai moi-même chemin pour les autres…
Mains ouvertes au partage, le pain de l’amitié sera le Tien, il sera le nôtre,
et je marcherai, justice et miséricorde au cœur,
même si Tu restes imperceptible à mes côtés
et que Ton Royaume tout proche semble lointain.
Image: le Christ Roi Le Christ Roi, Cathédrale Sainte-Marie-de-l’Immaculée-Conception, Peoria, Illinois. – wikipedia