La fête nationale est une belle occasion de rendre grâce pour notre pays.
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Il y a encore beaucoup trop de personnes en dessous du seuil de pauvreté, en fin de droit, sans oublier des dysfonctionnements du côté des politiques et de l’économie.
Mais quand même, la Suisse est un pays dont les institutions fonctionnent bien, et globalement mieux que ses voisins. Quel est le « secret » helvétique ?
Il y a d’abord le multipartisme, qui invite les principaux partis à gouverner ensemble, à la recherche de bons compromis, évitant cette lutte incessante et fatigante entre majorité et opposition, ou des blocages comme en Espagne qui n’arrive pas à former une majorité pour gouverner*. Ce système fonctionne avec le « respect des minorités » volontairement surreprésentées : les latins ont trois conseillers fédéraux sur sept, alors qu’ils ne représentent qu’un quart de la population. Et un bon principe de subsidiarité, en confiant tout ce qui peut l’être au canton ou à la commune.
Oui, soyons reconnaissants pour cela et tant d’autres choses !
Je vous souhaite une très belle fête nationale
Abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal