Ce 14 novembre 2021, nous célébrons la 5e Journée Mondiale des Pauvres. Instituée par le pape François en 2017, chaque année le 33e dimanche du temps ordinaire, cette journée est l’occasion de rappeler que nous sommes tous responsables les uns des autres. A quelques semaines de Noël, le pape François encourage les catholiques du monde entier à « réfléchir sur la manière dont la pauvreté est au cœur de l’Evangile ».
Cette année, pour la 5e Journée Mondiale des pauvres, le pape a repris un verset de l’Evangile de Marc pour titre : « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous. » Dans ce passage de la Bible, Jésus rappelle à ses disciples qu’il est lui-même le premier des pauvres, représentant de tous les autres. Ainsi le pape rappelle que « les pauvres sont de véritables évangélisateurs parce qu’ils ont été les premiers à être évangélisés et appelés à partager le bonheur du Seigneur et de son Royaume ».
Le pape François, dans son message pour la Journée mondiale des pauvres, appelle à la conversion. « Cette conversion consiste avant tout à ouvrir notre cœur afin de reconnaître les multiples expressions de pauvreté et à manifester le Royaume de Dieu par un mode de vie cohérent avec la foi que nous professons. » Les pauvres ne sont pas des personnes séparées de la société. Ils sont parmi nous, et c’est grâce au sens du partage de chacun que nous pourrons faire advenir un monde plus respectueux.
« L’état de bien-être relatif auquel on s’est habitué rend plus difficile l’acceptation des sacrifices et des privations », dit aussi le pape François. « On est prêt à tout pour ne pas être privé de tout ce qui a été le fruit d’une conquête facile. » Ainsi on a du mal à accepter la pauvreté car elle nous oblige à nous décentrer de nous-mêmes, à sortir de notre confort. C’est pourquoi le pape François nous invite à « être ouverts à lire les signes des temps qui expriment de nouvelles façons d’être évangélisateur dans le monde contemporain. »
Les pauvres sont au milieu de nous. Comme ce serait évangélique si nous pouvions dire en toute vérité : nous sommes pauvres, nous aussi, et c’est seulement de cette manière que nous réussissons à les reconnaître réellement et les rendre partie intégrante de notre vie et instrument de salut.
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