Les travaux avancent depuis la pose de la première pierre en mars 2022. Stéphane Franck, chef de projets pour la reconstruction et l’aménagement intérieur de l’église du Sacré-Cœur nous dresse un état des lieux du chantier.
Jusqu’à avril 2022, les travaux ont consisté à dépolluer, pour nettoyer le lieu de substances tels que l’amiante et le plomb.
Nous avons poursuivi avec la « petite démolition », pour supprimer les cloisons non structurelles et les dalles qui ne répondent plus aux normes actuelles en vigueur. Une équipe ramassait les gravats, les plâtres et la ferraille découpée au préalable au chalumeau. La grue permettait aux bennes de circuler entre l’intérieur du bâtiment et l’aire de chantier.
Nous avons aussi creusé les passages pour les conduites hydrauliques, la ventilation et les différents câbles (électriques, fibres optiques, etc.).
Cet été, les maçons et charpentiers ont remplacé l’équipe des démolisseurs pour commencer le terrassement et la reconstruction. Nous dressons aujourd’hui les nouveaux murs, dessinons les nouveaux espaces du lieu, créons un 2e étage et posons la toiture. La fin des travaux est prévue pour 2024.
La restauration d’une église en centre-ville représente tout un symbole. C’est une occasion unique et une première dans sa carrière de chef de projets.
La phase de reconstruction a commencé à la rentrée de l’été. Désormais, une équipe de maçons ainsi qu’une équipe d’ingénieurs travaillent côte à côté pour construire les murs et les sols. Le plancher du premier étage sera posé en décembre, ce qui permettra d’entamer ensuite la construction du deuxième étage. Enfin, le toit, aujourd’hui remplacé par une protection en tôle, sera posé au début de l’année 2023. L’intérieur de la future Maison d’Eglise commence ainsi à se dessiner, avec des espaces dédiés à la prière, à la rencontre, aux échanges et au travail.
Lors de la démolition du plancher, les ouvriers ont découvert, enfoui entre deux morceaux de bois l’exemplaire d’un journal daté du 8 septembre 1939. Il s’agit du journal « Liberté syndicale”, d’inspiration chrétienne, déposé par un certain Joseph Maggi, selon le message inscrit au crayon sur le journal.