Le Christ est ressuscité, alléluia !
Nous venons de faire mémoire de la Passion de notre Seigneur, le temps de son agonie vécue librement pour une humanité qu’il aime et dont il désire prendre soin, non seulement dans son ensemble, mais en tant qu’individus (Jean 18,8).
Qu’est-ce que cela change que le Seigneur nous aime au point de donner sa vie et de vaincre la mort pour nous ?
Voilà une question clé que nous avons à nous approprier au-delà de la réponse communautaire que l’Eglise nous propose. Par sa mort, le Seigneur nous sauve, il nous rend participatif de sa divinité, et d’une de ses qualités, l’éternité. Cette qualité et cette présence de vie est donnée aujourd’hui déjà, et est appelée à se déployer toujours plus. Le Royaume de Dieu est déjà parmi nous (Luc 12, 32).
Qu’est-ce que cela change, donc, pour moi, dans ma vie, et aujourd’hui ?
Formuler, avec ses propres mots, une réponse, c’est ancrer sa foi, sa confiance dans le Seigneur, et cultiver l’espérance. Le temps pascal est propice à approfondir le mystère de la résurrection du Christ, et son effet dans notre vie. L’Esprit Saint est notre partenaire dans cette quête ; nous en ferons mémoire tout particulièrement le mois prochain, à la solennité de la Pentecôte (19 mai).
Dans l’intervalle, je vous laisse avec cet adage qui nous parle avec justesse de l’amour du Seigneur pour nous : « Dieu nous aime tels que nous sommes, mais il nous aime tellement qu’il ne nous laisse pas là où nous en sommes. » Merci, Seigneur, de cheminer avec nous, de nous permettre le pas suivant, de ta présence à nos côtés, pour notre croissance et celle de l’humanité.
Le Christ est vraiment ressuscité, alléluia !
Fabienne Gigon
Représentante de l’évêque pour la Région diocésaine Genève
avril 2024