L’origine de cette fête date du temps des romain et correspond à la dernière journée de faste et de réjouissance avant le Carême. Intitulée initialement “les Calendes de mars”, les romains célébraient le réveil de la nature par des rites agraires. A cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés. Le peuple était alors encouragé à « faire gras », c’est-à-dire à consommer des mets sucrés et gras tels que la viande, le beurre ou le sucre, lesquels étaient ensuite proscrits jusqu’à Pâques. Les chrétiens ont donc poursuivi cette tradition en organisant des grands rassemblements festifs et en cuisinant à partir d’ingrédients qui risquaient de se perdre lors des six semaines de pénitence. Il est tout de même bon de rappeler que cette fête n’est pas inscrite dans le calendrier liturgique.
La fête du Mardi gras précède toujours le mercredi des Cendres qui marque l’entrée en Carême, période de jeûne, de prières et de partage qui commémore les 40 jours passés au désert par le Christ.
Aujourd’hui le lien à la tradition chrétienne de Mardi gras n’est pas toujours clairement identifié par ceux et celles qui le célèbrent. On constate néanmoins, que cette fête reste un temps de divertissement et de réjouissance, notamment via les déguisements et les défilés durant la période des carnavals.
Le Carnaval, très vivant dans la Genève d’autrefois selon plusieurs sources, en a été banni il y a plus de 500 ans. En dépit de plusieurs manifestations organisées à cette occasion, le vrai « carnaval » genevois reste la fête de l’Escalade, en décembre.