Le Mois de la Mission universelle a été ouvert dimanche 4 octobre à l’église de la Visitation de Meyrin, en présence de l’abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal de Genève.
Sous le thème « Me voici : envoie-moi », le Mois de la Mission universelle, menée par Missio, invite les catholiques de Suisse, durant tout le mois d’octobre, à être solidaire par la prière et par la collecte avec l’Église universelle.
Restrictions sanitaires obligent, quelque cent personnes ont pu assister à la messe d’ouverture du Mois de la Mission universelle, dimanche matin 4 octobre à la paroisse de la Visitation à Meyrin. La célébration a été présidée par l’abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopal à Genève, et a compté sur la présence du Père Côme Traoré et du diacre Martin Brunner-Artho, directeur de Missio. « Le Mois de la Mission universelle est un moment dans l’année pour prendre conscience que nous sommes une Eglise universelle. Nous sentons que notre foi crée une communauté formée de toutes les cultures, de toutes les nations », note Martin Brunner-Artho, directeur de Missio. La paroisse internationale de la Visitation, où sont représentées 140 nationalités, illustre cette Eglise riche et variée.
Sous le thème « Me voici : envoie-moi », le Mois de la Mission universelle permet cette année aux catholiques de Suisse d’entrer tout particulièrement en communion par la prière et par le partage avec les catholiques de Guinée. Des liens forts existent entre les Églises de Suisse et de Guinée, grâce notamment au Jurassien Mgr Maillat, qui fut évêque de N’Zérékoré en Guinée puis directeur de Missio Suisse. Genève compte aussi sur la présence de deux prêtres guinéens – dont le Père Côme Traoré qui a assuré la prédication de la cérémonie d’ouverture – envoyés en Suisse par leur évêque.
« Mgr Felemou, évêque de Kankan en Guinée, nous a proposé un partenariat entre la Suisse et la Guinée. Cet évêque dit avoir beaucoup reçu de Mgr Maillat. Le premier catéchiste formé par Mgr Maillat était le père de Mgr Felemou ! Il veut donc faire quelque chose pour la Suisse », explique le vicaire épiscopal Pascal Desthieux. Fin 2019, un groupe genevois s’est rendu dans le diocèse de Kankan, en Guinée, pour aller à la rencontre de cette Église locale. « Le Mois de la Mission universelle permet de célébrer le lien entre nos deux diocèses », ajoute le vicaire.
Cette année, les laïcs de Suisse et de Guinée sont invités à réfléchir, durant le mois d’octobre, à leur place dans l’Eglise et à la manière dont ils vivent la Bonne Nouvelle au quotidien. Une question importante, selon le P. Côme Traoré, qui a été témoin du rôle important des laïcs dans vie de l’Église de son pays. « Après l’expulsion de tous les missionnaires de Guinée en 1967, les laïcs, des catéchistes, ont repris le flambeau. Cette situation illustre que le travail missionnaire n’est pas un travail de spécialistes. Au contraire, tout baptisé porte l’onction prophétique missionnaire. Pour cette raison, il faut encourager l’apport des laïcs dans l’Église car chacun a une mission, chacun a le pouvoir de faire partie de la chaîne de transmission de l’Évangile », explique-t-il.
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Légende image: Le manque de scolarisation est l’une des raisons pour lesquelles les jeunes tournent le dos à leur pays et cherchent une vie meilleure en Europe.
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octobre 2020