Chaque fidèle est incité à donner à l’Eglise catholique à la hauteur de ses moyens matériels. Il n’y a pas de montant fixe. Les dons des fidèles représentent aujourd’hui la ressource principale pour faire vivre l’Eglise catholique romaine à Genève. Cependant, le fait de donner a plus qu’une portée matérielle, comme cela est indiqué dans la Bible et dans les textes de l’Eglise catholique.
Donner de l’argent pour faire vivre l’Eglise est un geste fort et plein de symbole pour les catholiques. Mais chaque fidèle est incité à donner selon ses propres possibilités. Les dons des fidèles est aujourd’hui la ressource principale qui permet de faire vivre l’Eglise catholique romaine à Genève. Ils assurent en effet les salaires des prêtres et des agents pastoraux laïcs qui travaillent sur le terrain, dans différentes pastorales. Mais dans la Foi catholique, le don a aussi un sens spirituel. Il symbolise en effet une action de grâce pour ce qu’on a reçu.
Dès la Genèse, dans la Bible catholique, le don exprime un « Merci », une action de Grâce. Il est appelé la « dîme ». Mais le don est aussi présenté comme une disposition du cœur, où le montant importe moins que la manière dont il est réalisé. Ainsi Jésus est frappé par la générosité d’une pauvre veuve qui vient au Temple offrir deux piécettes. Cette somme est bien dérisoire comparée aux besoins financiers du culte, mais elle est un trésor du point de vue spirituel car la femme a donné tout ce qu’elle avait. (Mc 12, 41-44). Jésus est frappé par la générosité de cette personne pauvre et explique à ses apôtres que l’essentiel est de donner à la mesure de ce qu’on est capable de donner.
Ainsi la Bible ne dit pas combien donner à l’Eglise catholique. Aucun montant n’est requis. A l’image de la pauvre veuve, chaque fidèle est appelé à donner à la mesure de ses possibilités.
Cette incitation au don est aussi présente dans des textes officiels de l’Eglise catholique. « Les laïcs se préoccupent donc des exigences du Peuple de Dieu répandu sur toute la terre. Ils feront leurs en particulier les œuvres missionnaires en leur apportant une aide matérielle, voire même en concours personnel : c’est pour les chrétiens un devoir et un honneur que de restituer à Dieu une partie des biens qu’ils reçoivent de lui. » (Décret sur l’Apostolat des laïcs Apostolicam Actuositatem, n°10)
« Les fidèles sont tenus par obligation de subvenir aux besoins de l’Eglise »
Subvenir aux besoins de l’Eglise catholique est même une obligation pour les fidèles. Bien sûr, cette obligation est à mettre en perspective avec ce que chacun est en mesure de donner. « Les fidèles sont tenus par obligation de subvenir aux besoins de l’Eglise afin qu’elle dispose de ce qui est nécessaire au culte divin, aux œuvres d’apostolat et de charité, à l’honnête subsistance de ses ministres. » (Droit canonique, n° 222). Cependant cette obligation de donner est indissociable d’une attitude du cœur : « Ils sont aussi tenus par l’obligation de promouvoir la justice sociale et encore, se souvenant du commandement du Seigneur, de secourir les pauvres sur leurs revenus personnels ».
Alors, combien donner à l’Eglise ? A chacun de voir selon ses propres possibilités. Par exemple, un don mensuel de CHF 30, permet de subvenir de façon pérenne aux missions de l’Eglise catholique romaine à Genève. Le don est un signe d’appartenance, et de reconnaissance pour les actions menées par les prêtres et les agents pastoraux laïcs. Par avance, merci de votre générosité.