Que nous souhaiter pour ces prochains 365 jours ?

Alors que l’année liturgique « A » s’est ouverte il y a quelques semaines avec le début de l’Avent, voici venu le moment de fêter une nouvelle année civile : bonne année 2023 à chacune et chacun !

Bien sûr, au-delà des souhaits de joie, sérénité et santé personnels, nos vœux pourraient embrasser le désir d’un monde meilleur, sans guerre, sans misère, sans perturbations climatiques, sans pandémie, etc. Et c’est là un noble désir qui me pousse à me demander : que puis-je, durant cette année à venir, mettre en œuvre personnellement pour aider chacune de ces situations ? Les voies de ces résolutions sont multiples et font échos au ruissellement de gouttes qui créent ensemble les torrents de montagnes, se déversent des sources, alimentent nos chers lacs et précieuses étendues d’eau. Chaque effort est bienfaisant, chaque effort n’a pas de prix !

Travailler la paix en moi pour, en chaque occasion, désamorcer tensions et conflits, ou au moins ne pas les générer ni attiser les feux. L’enfant-Dieu de la crèche est cette promesse de paix.

Façonner en moi plus de générosité et d’entraide. Dieu est mon potier : avec son secours, cela m’est possible (Is 64, 8).

Renforcer mes actions en faveur du climat : cela peut me coûter que de choisir le vélo plutôt que voiture, les vacances en Suisse plutôt qu’à l’autre bout du monde … et surtout, tenir un équilibre où la vie en plénitude et sans mauvaise culpabilité est possible, tout en cultivant une attitude sobre (sobriété bienheureuse) : le Seigneur nous aide à trouver cet équilibre forcément dynamique (Pr 11, 26), tout comme aussi à réussir à tenir les gestes barrières sans pour autant s’empêcher de vivre notre riche nature sociable, par exemple.

« Demandez, et vous recevrez », nous dit le Seigneur (Mt 7, 7). Et si cela devenait mon motto ? Je veux m’ancrer, cette année, dans la confiance que m’offre mon Dieu, celle d’être à mes côtés pour m’aider et me soutenir en chaque instant, me renforcer et m’encourager à opérer les bons choix, et, par sa grâce, à participer – en toute humilité, à rendre le monde un peu plus beau, un peu plus juste.