Le chômage, un décès ou la maladie. N’importe qui peut tomber dans la précarité à Genève. L’Oasis veut être pour ces personnes un lieu d’accueil et de transition.
Dans les locaux du temple de la Servette, comme chaque lundi, la matinée commence avec la répartition des tâches.
« Ici ce ne sont pas les gentils Suisses qui font le travail pour les personnes dans la précarité, ce sont elles qui prennent des responsabilités et montrent ce qu’elles savent faire » explique Inès Calstas, coordinatrice du lieu.
Parmi les postes, le vestiaire. L’Oasis reçoit des habits qu’elle met à disposition gratuitement.
Quinze volontaires prennent ces engagements toute la matinée de 8h30 à 13h. Ce travail bénévole est dédommagé 20 CHF par tâche et par lundi.
Ce lieu calme et protégé permet de se nourrir, se laver et s’habiller. Mais l’Oasis est aussi un lieu d’écoute et de partage. Pour les habitués, c’est une grande famille.
Un répit pour les personnes dans la précarité, une situation de laquelle tous espèrent un jour sortir. L’Oasis existe grâce à la collaboration entre les Eglises protestantes et catholiques. A partir de l’été, l’association devra trouver de nouvelles sources de financement pour poursuivre son activité.
Priscilia Chacón