D’origine grecque, Épiphanie signifie « manifestation » ; cette fête, également celle de la lumière, se situe juste après Noël, le 6 janvier. Elle est particulièrement connue pour l’hommage rendu par les Rois-mages à la naissance de Jésus.
C’est l’histoire d’une étoile qui annonce une naissance ; et comme toutes les étoiles, celle-ci brillant dans les Cieux, elle constitue un guide, une direction à suivre. C’est donc également l’histoire de trois Mages qui la suivirent d’Orient jusqu’à Bethléem.
Cette visite des Rois-mages confère une signification particulière quant à l’universalité de la révélation de la naissance de Jésus comme Messie. Elle démontre également – déjà aux premières heures de la vie du Christ – le caractère ouvert d’une Eglise à venir. Ouverte sur le monde et incluant notamment les nations et peuples païens. Un premier signal fort, du Messie qui s’adresse à tous les hommes, sans distinction de race, de foi ou de croyances.
Mais l’Epiphanie, ne se réduit pas qu’à la visite des Mages venus offrir la myrrhe, l’or et l’encens à ce nouveau roi. D’ailleurs, s’ils sont trois, c’est bien pour illustrer la réalité profonde de cette fête qui évoque trois mystères : le baptême de Jésus, les noces de Cana et, l’adoration des Mages.
Dans son Évangile, Matthieu relate cette visite mais n’en dit, en fait, pas grand-chose. Il ne précise ni leurs nombres, ni leurs noms. C’est par la suite seulement, dans la tradition catholique, que les origines des Mages (Afrique et Orient), ainsi que leurs noms : Balthazar, Melchior et Gaspard sont ajoutés à l’histoire.
Désormais, la tradition veut que l’on célèbre cet évènement en partageant une galette dite « des Rois ». C’est une excellente occasion de continuer, de parler aux enfants de cet évènement si important : La naissance du Fils de Dieu.